Le Festival De La Terre sous l'égide de SMICTOM.

Le SMICTOM de la région de Fontainebleau nous invite (ils nous paient pour ça) et comme ils paient bien et qu'on est généreux en général, La Débrouille Cie mets sur le coup 2 animateurs, un camion plein pour faire boutique et animation.

Nous partons à 10h de Colonel Fabien pour Véneux-Les-Sablons vers Fontainebleau.

Nous sortons de Paris direction Lyon et ça bouchonne en ce samedi matin déjà caniculaire.

Ce nuage toxique dans le bleu du ciel, pas de soucis, c'est notre pare-brise qui est sale.

30 minutes à 20 à l'heure, on écoute Chico Buarque,  il chante << Vai Passar >> et on l'espère aussi.

On se croirait vraiment juilletiste en route vers le sud. Eux y vont, j'en, suis sûr...

Après avoir traversé à la fraîche la forêt de Fontainebleau nous arrivons à Véneux-Les-Sablons.

<< ça a l'air tranquille ici.>> me dit Lio et force est de constater...

On nous reçoit gentiment avec des petit pains aux raisins, des croissants.

Le SMICTOM nous offre ceci, Plastic Omnium cela. Un crayon ! à moi ? quelle délicatesse (mais comment ont-ils su ?!?)

On nous mème - après le grand hall rempli de miel, de fromages, d'huile d'argan, de savons, de compost et de plantes de toutes sortes présentés par des gens de toutes sortes - vers un parc en prairie avec ce barnum où nous avons 2 tables entre un producteur de café du Pérou et l'Association Régionale des Jardins Ouvriers. Bonne Compagnie.

Nous installons. Nous occupons nos 2 tables et le carré du milieu qui semble n'intéresser personne, nous le prenons en 3 coups de Boucharouit. (c'est l'arme fatale. Vous la verrez sur l'image ci-dessous...)

Midi tout est prêt, le festival débute à 2h... C'est l'heure du discours du président, apéro, buffet au délicieuses salades et au cidre fermier. Chacun son plateau Lio déjeune sur son lieu de travail moi, j'ai une ouverture dehors...

Mon ouverture, elle est sous l'arbre, elle m'attend. C'est une petite rousse à qui je sens que je pourrais sans trop de risque tenter de lui dire deux mots et peut-être partager avec elle ma copieuse assiette de carottes râpées (c'est en pensant à elle que j'en ai pris presque trop...)

Une belle rousse à l'air aimable avec une haleine de poney...

B'en oui. Nobodiz perfect.

Finies les carottes, elle a entamé la prairie en essayant de me convaincre de goûter avec elle.

Lâchement j'ai décliné, prétextant d'animations qu'il était l'heure de commencer sous le barnum.

Jusqu'à 6h j'ai été pris dans une folie de découpes et d'amusements qui est passée comme 10 minutes et dans ces 10 minutes il y eût d'autres urgences que de sortir mon téléphone.

Nous avons tout rangé sans démonter puisque demain Hélène et Mari vont continuer pareil à peu près.

On se débriefera Lundi. Un peu comme on se raconte son week-end.

Moi, je serais à Saint-Germain-en -Laye avec Benjamin au centre social La Soucoupe pour une animation sans boutique (je crois que je préfère car déjà dans la vraie vie j'ai du mal à marcher et mâcher du chewing-gum en même temps.)

Animer c'est déjà un fulltime job. Yes sir !

Nous partirons dans une voiture bourrée jusqu'au rétro.

Ainsi parlant de ça, nous roulions bien et enfin tout d'un coup : Paris.

J'aime 2 choses avec cette ville : La quitter et revenir. même un jour, un petit jour, c'est pareil...

Et cette pluie acide au dessus ? Non non, je l'ai dit, c'est le pare-brise dégueu ( indigne ! Je sais.)

on roule encore et puis bientôt : Bouchon !

Remets << Vai Passar >>, monte le son, moi je vois cette bouteille, cette baguette...

Un bouchon, les ciseaux dans la poche tic - tic - tic - tic voilà.

Bon c'est moche comme ça mais 'faut qu' ça tourne !!!

Et ça tourne !

Houlà houlà, 5 à l'heure et je sens déjà l'air frais mais le vrai rêve c'est qu'au delà de 30 on s'envole.

Bon, b'en non. à 20 déjà ça tourne trop, le plastique se tord, tape contre le bois avec un bruit de castagnettes.

ça pourrait plaire aux gosses me direz-vous, oui, b'en justement, ça pourrait leur plaire trop et la pollution sonore, on veut bien aussi lutter contre ça.

Faute de s'envoler, nous sommes entré sous terre.

Paris nous a littéralement englouti corps et biens mais rassurez-vous, nous nous en sommes sorti...

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